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Une finalité pour soi

Et toi derrière ton écran, Comment vis-tu le conflit? Est ce que t’y vas à reculons ou tu y vas directement en mettant les 2 pieds dans le plat?


Dans le langage commun, le conflit renvoie une image négative trop souvent associée à la violence, à la destruction, à la haine et donc à l’éloignement ou à la séparation.


Pendant une très longue période de ma vie, je cherchais à l’éviter. Je faisais l’autruche ou j’avalais jusqu’à ce que je digère la situation dans mon coin. Parfois, jusqu’à l’indigestion. Quand je ne pouvais pas y échapper ça finissait soit en « eau de boudin », soit en une fin digne des plus grands classiques américains, où tout le monde finit « heureux pour toujours ».


Dans ces moments-là, je me disais : « Comment faire pour que l’autre soit heureux ? ».


J’arrondissais les angles. Je disais oui quand je voulais dire non et inversement. Je tenais à la personne en face de moi et je ne voulais pas entacher notre relation. « Faire comme si » il ne s’était rien passé et la vie est belle.


Avec ce système de pensées, je me suis retrouvé de nombreuses fois dans des situations que je ne voulais pas vivre. Puis je me flétrissait, perdais mon énergie. J’y allais à reculons.


« Normal », je me disais. « Dans une relation, il faut faire des compromis ». Je me forçais.

Dans un monde où tout le monde est joyeux, je ne l’étais pas… Jusqu’au jour où j’ai intégré que ma vie n’était pas un scénario d’Hollywood. Tant que je n’écouterais et ne satisferait pas mes besoins, je continuerais à dépérir.


Comment faire pour réussir à me faire comprendre et à nourrir mes besoins sans pour autant s'inquiéter de l'autre ou de la relation?

Mes besoins ne rejoignent pas forcément ceux de l’autre et, des fois, l’autre n’est pas prêt à entendre le message, à m’accueillir. Et… c’est ok. C’est aussi ok de ne pas être ok. Parce que ce qui compte avant tout c’est :

Me respecter et être en accord avec mon intégrité*



Ce weekend, j’ai fait un stage de CNVC (Communication Non Violente : module Colère) et, en explorant la colère, nous avons évoqué les conflits. A la fin d’un exercice sur ce sujet, le formateur partagea cette phrase qui m’a marqué. Elle a matérialisé par l’écriture un concept que j’avais intériorisé. J’ai ressenti bien-être et tristesse. Le bien-être de me dire que je me respecte en suivant cette voie (ou cette voix…). La tristesse de me dire que le deuil fait partie du quotidien. Et c’est ok…


C'est un long cheminement et un gros travail sur moi-même que j'ai appris, grâce à différents outils et pratiques comme la CNV, que j’ai appris à mieux connaître mon paysage intérieur pour enfin réussir à mieux m'exprimer... Aujourd'hui, mes relations se sont nettement améliorées, en commençant avec moi-même, et ce, parce que j'arrive à :

- A mieux me connaître et me connecter avec mes besoins et mes émotions - A mieux me faire entendre / comprendre et vérifier si le message a bien été reçu chez l’autre - D’écouter mon espace intérieur ce qui me permet aussi de mieux écouter et de mes relier avec les besoins et émotions de l'autre - Et donc d'avoir des discussions difficiles qui restent dans le calme, le respect, l'écoute, la bienveillance, etc.



Du coup, cette phrase, je la pose là : « La solution finale n’est pas un happy ending avec l’autre mais une fin (heureuse) pour soi »


T’arrive-toi à respecter ton intégrité ?! J’aimerais beaucoup que tu me partages comment tu fais.




* Système de valeurs qui me compose et me définit en tant que personne

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